Maître chien : une passion avant tout

20/02/2016
Jérôme Lagneaux

C’est souvent le premier choix de profession d’un maître-chien, sa première envie, de travailler avec un animal, voire de travailler, avec SON animal. Car le métier de maître-chien est avant tout une passion. Ce n’est pas une profession que l’on choisit pour un profil de carrière avec une forte évolution, avec des objectifs de salaires qui vont aller en s’accroissant. Ici, cet objectif doit être tout autre, choisir son partenaire de travail, son compagnon, et se mettre au service des autres. Vous pensez partager cette passion ? Alors continuez cette lecture.

Le choix d’un partenaire

Votre première ambition sera de prendre un chien qui vous agrée. Soit un jeune chiot que vous formerez, soit un chien adulte déjà dressé mais qui devra s’adapter à votre personnalité. La métier de maître-chien vous renvoie vers l’utilisation d’un chien excluant ceux de catégorie 1 non répertoriés LOF. Le plus souvent, les agents cynophiles disposent d’un berger allemand, d’un berger belge, d’un doberman, mais vous pouvez étudier les races autorisées du 1er ou du 2ème groupe ou vous rapprocher d’un organisme de formation qui vous renseignera et vous déterminera les profils de chaque race, avec les avantages et les inconvénients et, plus particulièrement, en fonction du domaine d’activité plus précis souhaité.

Des professions aux contours très variés

Car maître-chien ou agent cynophile, toutes les fonctions qui s’exercent avec votre animal -qui est à la fois votre équipier et votre compagnie-, laissent place à de très nombreuses possibilités. Elles ont au moins un point commun, elles sont toutes au service de la communauté, au service des autres. On pourrait citer :

  • la sécurité : métier très à l’ordre du jour qui peut, là aussi, se décomposer en de multiples thèmes. Il y a des maîtres-chiens spécialisés dans la sécurité des lieux, usines, grands magasins, salons, expositions, contre les intrusions nocturnes que peuvent être les cambriolages ou les dégradations. Mais il y a ceux, également, qui travaillent dans la sécurité des personnes, dans des grandes surfaces, dans des lieux publics, des sites de manifestations et concerts, pour éviter des actes de terrorisme ou de bagarres.
  • la prévention : même si ce thème reprend pour partie le précédent, on peut aussi parler de certains lieux où, même en période de danger moindre, hors état d’urgence, des agents cynophiles oeuvrent toute l’année dans des aéroports ou sur les alentours afin de protéger les citoyens.
  • la  détection de produits : les chiens sont alors formés pour repérer des produits dangereux comme les explosifs ou des produits interdits comme la drogue, mais encore tout passage, d’un pays à l’autre, d’articles interdits.
  • la  détection des personnes : on approche ici les états de catastrophes que peuvent être des tremblements de terre, des inondations, des explosions, des effondrements ou des avalanches pendant lesquels des personnes peuvent être ensevelies et qu’il faut trouver au plus vite.

Pas le métier le mieux payé au monde

Alors certes, on le voit, si ce n’est certainement pas le métier le mieux payé du monde, c’est avant tout une fonction que les personnes font par passion. Si le salaire est le plus souvent compris autour de 1.500 euros bruts pour commencer, en agence privée, il peut s’élever un peu plus avec des primes ou vous permettre de rejoindre la gendarmerie, l’armée et les douanes. Et c’est aussi, avantage indéniable, une profession où il y a du travail. Alors, si vous aussi vous souhaitez devenir maître-chien, venez en discuter avec un organisme comme Thésée Formation qui vous en dira encore bien plus.

Jérôme Lagneaux
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